Revue vaudoise de généalogie et d'histoire des familles 2014 - EPUISÉ !

Sommaire :

  • ROCHAT, Loïc, Éditorial

  • DONZÉ, Pierre-Yves, Avant-propos

  • BOVAY, Danika, Les stratégies professionnelles et sociales de trois familles du Chenit face aux mutations pré-industrielles du XVIIIe siècle.

  • GIOVANNINI, Manuela, HUGUENIN Regis, Histoire et relations familiales d’une dynastie d’entrepreneurs: les Le Coultre à la Vallée de Joux.

  • FAVEZ, Pierre-Yves, Notice généalogique d’une lignée d’horlogers combiers: les Lecoultre.

  • MARTI, Laurence, Famille, générations et développement industriel: les Piguet du Brassus.

  • FAVEZ, Pierre-Yves, Notice généalogique d’une lignée d’horlogers combiers: les Piguet, du Brassus.

  • ROCHAT, Loïc, MARTI, Laurence, Les Frères Rochat, créateurs d’oiseaux chanteurs. Une famille d’horlogers mécaniciens des XVIIIe et XIXe siècles.

  • PIECE, Pierre-Yves, Horlogerie et généalogie : Les passions d’Eugène Buffat (1856-1933).

  • GRANDJEAN, Dave, La naissance des musées d’horlogerie à la Vallée de Joux: l’exemple de l’Espace horloger.

Nos invités :

  • GIRARDIER, Sandrine, D’une biographie apologétique des Jaquet-Droz et Leschot à une histoire socio-économique de l’horlogerie de luxe.

  • NIKLES VAN OSSELT, Estelle, Les Loup de Chine : l’épopée d’une famille de pionniers suisse entre horlogerie et antiquité.

Editorial

A la suite des visites du Cercle vaudois de généalogie à l’Espace horloger de la Vallée de Joux au Sentier (le 6 juillet 2013) et à l’exposition « La drôle de montre de Monsieur Roskopf » au Musée international de l'horlogerie à la Chaux-de-Fonds (le 28 septembre 2013), la Revue vaudoise de généalogie et d’histoire des familles poursuit assez naturellement dans cette ligne en consacrant son numéro annuel aux horlogers.

Il s’agit du premier numéro thématique de la RVGHF !

En vous proposant ce volume, votre revue est fidèle à sa ligne et à son orientation éditoriale, elle approche l’horlogerie et ses acteurs par le double regard de l’histoire et de la généalogie. Toutes les thématiques présentées ici combinent habillement et à dessein la réflexion historique et la méthode généalogique. Ainsi, le lecteur applaudira sans aucun doute la coopération entre historiens et généalogistes parfois communément au sein d’un même article ou parfois parallèlement en se faisant écho pour deux contributions différentes mais un but ultime unique. Pour André Malraux dans La Création artistique (1948), « il y a des œuvres qui font passer le temps, et d’autres qui expliquent le temps ». Le florilège qui vous est proposé ici met en lumière le passé de ceux qui mesurent le temps, évoque leurs œuvres les plus célèbres et s’intéresse surtout de près aux mécanismes et rouages de ces individus dans leur société, leur vie, leur famille et parenté pour tenter quelques éclairages.

En tête, Danika Bovay analyse les mutations pré-industrielles du XVIIIe siècle dans la commune du Chenit en se concentrant sur trois familles (Meylan, Aubert, Meylan) dont elle reconstitue la généalogie et dépouille les apparitions chez les notaires et dans les cours de justice. Elle observe ainsi l’émergence de nouvelles sources de revenus : la fabrication du fromage, la lapidairerie et surtout l’horlogerie, l’essor de cette dernière étant favorisé par l’exercice fréquent des métiers du fer. Puis elle cherche à savoir dans quelle mesure ces activités ont coexisté avec des métiers plus anciens ou les ont peu à peu remplacés. Parallèlement, elle s’intéresse aux relations interpersonnelles afin de déterminer d’autres stratégies d’ascension socio-professionnelle, comme l’accès aux charges publiques. Cela lui permet de dresser le portrait de Combiers souvent polyvalents par nécessité, en raison de la rudesse de leurs conditions de vie.

Laurence Marti s'est penchée sur l'histoire de la petite entreprise horlogère de Louis Elisée Piguet et de ses descendants, spécialistes de la production de mouvements compliqués au Brassus pendant six générations. Son intérêt s'est orienté sur la recherche des raisons d'une telle pérennité, en mettant en relation, d'une part, les stratégies familiales permettant d'assurer les successions et, d'autre part, un positionnement très spécifique dans un contexte industriel centré sur le développement d'une production de masse. Sa réflexion s'inscrit dans la problématique plus large des relations et de la complémentarité entre petites et grandes entreprises en milieu industriel.

L’article proposé par Manuela Giovannini et Régis Huguenin discute la question des origines et de la généalogie de la famille Le Coultre. Il s’attarde en particulier sur les lignées attachées à la Vallée de Joux, dont celle de Jaques Le Coultre, qui donne naissance à de multiples industries dérivées du travail du métal telles celles des boîtes à musique, des couteaux, des rasoirs, des pignons et de l’horlogerie. Sur la base des généalogies existantes et de sources familiales et entrepreneuriales, les auteurs mettent en évidence la manière dont les membres de cette dynastie d’entrepreneurs composent leurs propres existences en fonction d’intérêts familiaux, relationnels et industriels. L’étude des relations qu’entretiennent les descendants de Jaques Le Coultre exemplifie les liens entre succès industriels et rapports familiaux, et démontre, selon les générations, la primauté des uns ou des autres.

Les deux contributions précédentes sont complétées par les recherches généalogiques réalisées en parallèle par Pierre-Yves Favez, respectivement sur les familles Piguet et Le Coultre. Ce dernier s’est employé, avec succès, à reprendre les généalogies de ces deux lignées dans le plus menu détail. Les résultats sont là ! L’auteur est parvenu non seulement à référencer les filiations successives trop souvent citées sans évocation aucune de sources, mais il a surtout pu démontrer l’invraisemblance d’une légende extraordinaire sur les Piguet au XVIIIe siècle et apporter un éclairage renouvelé sur les premières générations Le Coultre aux XVIe et XVIIe siècles. Dans le cas des Le Coultre, les sources et la bibliographie n’ont malheureusement pas pu être conservées, faute de place, mais elles se trouvent intégrées dans un tiré à part placé dans la bibliothèque des Archives cantonales vaudoises.

Loïc Rochat et Laurence Marti lèvent le voile sur le parcours des Frères Rochat entre Le Brassus et Genève. Dans leur contribution, ils se penchent sur ces horlogers qui figurent parmi les plus célèbres créateurs de mécanismes d'oiseaux chanteurs connus à ce jour. Par un retour aux sources primaires, les auteurs tentent de rétablir l'histoire, passablement déformée au cours des siècles, de cette fratrie et, plus largement, celle des familles qui l'entourent. Les auteurs montrent par là même comment,  à la Vallée de Joux d'abord, puis à Genève, les réseaux de parenté et de proximité, ainsi que les liens issus d'une origine commune jouent un rôle central à fois dans le développement de leur activité d'horlogers-mécaniciens et pour surmonter les difficultés économiques de cette période particulièrement bousculée qu'est le tournant du XIXe siècle.

A travers l’histoire et le développement de l’Espace Horloger au Sentier (premier musée d’horlogerie vaudois), Dave Grandjean montre les interactions entre les entreprises et le patrimoine horloger, élément essentiel pour le développement des entreprises du luxe dans l’arc jurassien. Son court article tend à démontrer l’importance des noms et des familles dans le développement industriel et économique de la Vallée de Joux. Il fait également écho à la récente publication de François H. Courvoisier sur les musées d’entreprises horlogères parue dans la Revue historique vaudoise 2014 (pp. 195-220).

Eugène Buffat, fils d'Henri Alexandre et de Louise née Pièce, a partagé son existence entre l'horlogerie, l'héraldique et la généalogie. Il est connu en particulier pour son étude sur l'Histoire et technique de la montre Roskopf, dont on a fêté en 2013 le bicentenaire de la naissance de son créateur, Georges-Frédéric Roskopf. Il a participé à la création de deux sociétés d'horlogerie, l'une à Genève, l'autre à la Chaux-de-Fonds. Il est l'auteur de nombreux décors de boîtes de montres Roskopf, en particulier héraldiques. Membre de la Société vaudoise de généalogie et de la Société suisse d'héraldique, il a toujours cherché à intéresser le public à ces thématiques au moyen de conférences et de publications. Sa Chronique historique et généalogique de la famille Buffat, un manuscrit inédit de plus de 350 pages, constitue une somme extraordinaire de renseignements sur les familles Buffat, Cuénod, Hostache et Pièce. Agrémentée d'arbres généalogiques coloriés, de dessins, de plans et de photo de famille, cette chronique mériterait d’ailleurs à elle seule un numéro de la Revue vaudoise de généalogie et d'histoire des familles. Dans le cadre de cet article signé par Pierre-Yves Pièce, seule une petite partie des informations recueillies par Eugène Buffat a été utilisée pour documenter le parcours de ce personnage étonnant et trop mal connu.

Dans notre rubrique « Les invités », Sandrine Girardier pointe les principaux éléments qui composent une historiographie apologétique d’une triade de mécaniciens pour reconstituer le caractère composite d'une biographie qui recouvre plusieurs domaines. Malgré le traitement monographique des Jaquet-Droz et Leschot, l'article renvoie tant à l'histoire de l'horlogerie, de ses modes de production et de ses trajectoires de commercialisation, qu'à celle qui questionne la mobilité, sociale, physique et intellectuelle de ces intervenants pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Contrairement aux ressortissants de France ou de Grande-Bretagne, l’histoire des Suisses à l’étranger demeure encore peu étudiée, mais recèle des trésors de découverte. Estelle Niklès van Osselt invite à suivre l’épopée des pionniers suisses qui s’embarquent pour le Céleste empire au XIXe siècle. Avec le secret espoir de faire fortune, mais surtout pour fuir le marasme économique européen, de jeunes négociants partent à la découverte d’un nouveau monde. Toucher au rêve chinois ne se fait pas sans heurts et beaucoup y perdent leurs illusions ainsi que des êtres chers. Cependant, lentement, se nouent des échanges, puis des liens bientôt indéfectibles entre des populations que tout semblait opposer. L’histoire de la famille Loup (originaire de Rougemont), qui vécut près d’un siècle en Chine et vit la naissance de deux générations sur place, permet d’appréhender le quotidien de ces exilés dans leur ruée vers le Far-East.

Nos remerciements les plus chaleureux vont à Pierre-Yves Donzé – historien, professeur associé à l’université d’Osaka, et spécialiste de l'histoire de l'industrie horlogère – pour ses encouragements et son parrainage scientifique. Ce premier numéro thématique de la RVGHF se voit ainsi appuyé par le principal spécialiste du domaine, auteur de plusieurs ouvrages de synthèse et notamment lauréat du prix Gaïa (distinction honorifique remise par le Musée international d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds) en 2011. Toute notre gratitude va également aux différentes manufactures horlogères pour leur soutien financier sans lequel nous n’aurions sans doute pas pu réaliser ce projet.

A toute fin utile, signalons enfin l’Appel aux contributions en vue du prochain numéro de la revue qui sera consacrée aux architectes, et les comptes-rendus de lecture qui vous sont offerts.

Loïc Rochat

Les auteurs

  • Pierre-Yves Donzé, né en 1973 à La Chaux-de-Fonds, obtient une licence ès lettres à l’Université de Neuchâtel, et poursuit ses études à l’Université de Lausanne et publie une thèse sur l'histoire des hôpitaux en Suisse-romande intitulée : L'ombre de César : les chirurgiens et la construction du système hospitalier vaudois (1840-1960) en 2005. Il travaille ensuite comme assistant à l'université de Neuchâtel, et collaborateur au Centre jurassien d'archives et de recherches économiques (CEJARE) à Saint-Imier. Il obtient ensuite une bourse de chercheur pour un séjour à l'étranger (Japon et USA), puis un poste de professeur associé à l'université de Kyoto. Spécialisé dans l'histoire de la médecine et de l'industrie horlogère, il est l’auteur de plusieurs ouvrages scientifiques et de synthèse dans ces domaines. Lauréat du prix Gaïa, catégorie histoire, en 2011.

  • Danika Bovay, née en 1972 à Lausanne, obtient une licence ès Lettres à l’Université de Lausanne en 1998. Elle a suivi un curriculum académique en français, allemand et histoire. C’est dans cette dernière branche quelle a rédigé un mémoire de maîtrise intitulé : Entre tradition et modernité : trois familles de la commune du Chenit face aux mutations de l’économie combière au XVIIIe siècle, sous la direction d’Alain Dubois. Depuis 1999, elle enseigne ses trois branches de licence dans les classes de niveau secondaire I. Travaillant depuis quatre ans à Saint-Prex, elle a passé deux ans à Morges (Hautepierre), puis huit ans au collège Elisabeth de Portes à Borex-Crassier.

  • Manuela Giovannini, née en 1978 à Fribourg, titulaire d’une licence ès lettres de l’Université de Fribourg et d’un master en archivistique acquis à Londres, elle a travaillé pour plusieurs institutions dans le domaine de l’information documentaire. Elle occupe aujourd’hui le poste d’archiviste au sein de la Manufacture Jaeger-LeCoultre.

  • Regis Huguenin-Dumittan, né en 1981 à Couvet, docteur de l’Université de Neuchâtel et de l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard, a suivi un cursus spécialisé en histoire industrielle au sein de ces deux institutions. Ses recherches portent d’abord sur l’histoire des transports, sur l’histoire des entreprises, ainsi que sur le statut de l’image comme source historique. Plongé dans l’histoire horlogère comme responsable du patrimoine de la Manufacture Jaeger-LeCoultre dès 2012, il occupe aujourd’hui la direction du Musée international d’horlogerie à La Chaux-de-Fonds.

  • Pierre-Yves Favez, né en 1948 à Bâle, licencié en histoire médiévale de l’Université de Lausanne, est archiviste cantonal vaudois de 1983 à 2013. En 1987, il fonde le Cercle vaudois de généalogie qu’il préside en 1987-1990, 1997-1998, 2005-2006, et 2011-2012. Vice-président de la Société suisse d’études généalogiques de 1992 à 1998, il est l’auteur de nombreuses publications dans les domaines de l’histoire, de la généalogie et de l’héraldique.

  • Laurence Marti, née en 1963 à Bévilard (Jura bernois), se forme en sociologie et histoire aux Universités de Lausanne et de Lyon 2. Après l’obtention d’un doctorat en sociologie et sciences sociales, elle ouvre, en 1997, le bureau de recherche privé « Laurence Marti recherches sociales (LMRS) » à Aubonne. Elle complète sa formation en 2005 par un certificat de formation continue en direction de projet de la Faculté des HEC-Lausanne et de l’Université de Genève. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles d’histoire socio-économique dont notamment L’invention de l’horloger : de l’histoire au mythe de Daniel Jean-Richard, paru en 2003 aux éditions Antipodes.

  • Loïc Rochat, né à Morges en 1979, est titulaire d’une maîtrise ès lettres en histoire, avec spécialisation en recherche, exploitation et mise en valeur des sources. Durant ses études, il travaille comme archiviste et comme assistant-étudiant en Section d’histoire de l’Université de Lausanne. Rédacteur en chef de la Revue vaudoise de généalogie et d’histoire des familles, il est l’auteur de plusieurs publications dans ce domaine d’études.

  • Pierre-Yves Pièce, né à Vevey en 1959, est ingénieur en informatique. Il figure parmi les membres fondateurs du Cercle vaudois de généalogie et entre au comité en 1993. Il préside Cercle en 1995-1996, 2001-2002, et 2013-2014. Il s'occupe également du site internet www.ancetres.ch et reprend, dès 2004, la rédaction des Nouvelles du Cercle. Ses recherches généalogiques portent essentiellement sur ses ascendants Pièce, originaires de Bex (VD), et Fallet, originaires de Dombresson (NE). Il s'intéresse en outre depuis de nombreuses années à l'histoire régionale et en particulier à celle des mines et salines du canton de Vaud. Titulaire d'un CAS (Certificate of Advanced Studies) en Patrimoine et Tourisme de l'Université de Genève, il fait partie du comité de l'Association Cum Grano Salis, participe à l'organisation de différents événements patrimoniaux et publie de nombreux articles en lien avec l'histoire des mines et salines.

  • Dave Grandjean, né en 1982 à la Chaux-de-Fonds, a obtenu sa Maîtrise en histoire Moderne à l’Université de Savoie en 2006 et un Master en valorisation du patrimoine industriel scientifique et technique l’année suivante. Spécialisé dans le patrimoine industriel du massif du Jura et plus particulièrement dans le patrimoine horloger, Dave Grandjean a travaillé à la valorisation de différentes industries jurassiennes telles que la lunetterie (Viséum, Musée de France), l’industrie des diamantaires et des lapidaires et les différentes industries horlogères des vallées jurassiennes. Auteur de plusieurs articles historiques pour les médias horlogers depuis 2008, il a rédigé également différents mémoires de maîtrise et rapports de recherches historiques pour des particuliers ou des entreprises. Très attaché à la notion de « terroir industriel », Dave Grandjean, actuellement conservateur à l’Espace Horloger de la Vallée de Joux, oriente les messages des expositions et le discours des guides du musée autour de cette idée essentielle à la préservation des industries actuelles.

Nos invités :

  • Sandrine Girardier, née en 1983 à Lugano, fait des études en histoire et en anglais à l’Université de Neuchâtel entre 2004 et 2007, et rédige un mémoire de licence en histoire contemporaine intitulé : Regards suisses sur les massacres et le génocide des Arméniens : le discours philarménien. Elle termine actuellement une thèse de doctorat en histoire moderne sous la direction de Laurent Tissot intitulée : Les mécaniciens du luxe Jaquet-Droz et Leschot. Étude d’une entreprise internationale (fin du XVIIIe siècle – début du XIXe siècle). Deux principaux enjeux balisent ce travail : renouveler le regard porté sur ces horlogers et analyser les articulations entre les sphères d’activités qui caractérisent leur parcours, de la pratique horlogère au commerce international de produits de luxe à la mécanique mise au service de l’utilité publique.

  • Estelle Niklès van Osselt, née en 1972 à Genève, lauréate du prix Arditi en 1998 pour son mémoire de licence, obtient son doctorat ès lettres en 2006 après des études d’histoire de l’art, de sinologie et d’archéologie dans les universités de Genève, Londres (SOAS) et Pékin (Peking University). Après avoir travaillé comme conservateur pour la Fondation d’art contemporain chinois Guy & Myriam Ullens, qui chapeaute un musée dans le quartier artistique 798 de Pékin, elle rejoint la Fondation Baur, Musée des arts d’Extrême-Orient à Genève, où elle exerce depuis la fonction de conservateur-adjoint. Spécialiste des jeux de mots dissimulés dans les images chinoises, elle est l’auteur des ouvrages : Cinq Bonheurs, Messages cachés des décors chinois, paru en 2011 et de L’Asie rêvée, dans les collections Baur et Cartier, à paraître en 2015. Ses recherches actuelles portent sur les liens interculturels qui se sont lentement noués entre la Suisse et la Chine à partir du XIXe siècle.

Avec le soutien de :

  • Fondation Paul-Edouard Piguet, Le Brassus
  • Manufacture Audemars-Piguet, Le Brassus
  • M. Jacques Piguet (-Giroud), Dully
  • Frères Rochat SA, Le Sentier
  • Manufacture Jaeger-LeCoultre, Le Sentier
  • Hublot

Bibliographie sélective

On trouvera ici la bibliographie sélective de l'article de Pierre-Yves Favez « Notice généalogique Le Coultre du Chenit - Branche de Chez-le-Capitaine ».


Revue de presse

Article paru dans la Feuille d'Avis de la Vallée de Joux le 12 mai 2016.